Lisa Rodrigue teste les métaux. Son travail lui permet d'explorer mille et une techniques, ce qui la fascine plus que tout! «En métallurgie, on est appelé à faire un peu de chimie, un peu de mécanique, tout en étudiant la structure des métaux. Ça change continuellement!» Depuis cinq ans, elle est technologue en métallurgie à l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) à Varennes, sur la Rive-Sud, près de Montréal.


Le technologue en métallurgie qui est affecté au contrôle de la qualité s’assure que les matériaux qui entrent dans la fabrication des produits métallurgiques sont de bonne qualité. Il fait donc trois types d’essais sur différents métaux : des essais mécaniques, comme les tractions, la fatigue et la dureté; des essais chimiques, comme la diffraction; et des essais métallographiques, comme les radiographies et les ultrasons, afin d’étudier la structure et les propriétés des métaux.

Lisa met ses connaissances au profit de l’IREQ, un centre de recherche qui réalise des études sur des sujets reliés à l’électricité. Bien qu’elle effectue des essais au cours de son travail, ses tâches sont sensiblement différentes de celles du technicien qui travaille dans une usine de fabrication. «Mon rôle principal consiste à assister le chercheur dans ses travaux, explique-t-elle. Je fais donc des essais mécaniques de rupture et de fatigue ainsi que des analyses de défaillance sur des métaux composés principalement d’aluminium ou de cuivre.» Elle fait aussi des analyses métallographiques, c’est-à-dire qu’elle observe la microstructure des métaux.

Une fois ses essais terminés, Lisa compile et analyse les données qu’elle a recueillies et rédige un rapport pour le chercheur. Elle doit aussi faire l’achat de différents matériaux et d’appareils nécessaires à son travail, tout en respectant les budgets qui lui sont assignés. La plupart du temps, Lisa travaille pour Hydro-Québec, mais il lui arrive à l’occasion de travailler sur des contrats externes pour des clients de l’IREQ, dont des compagnies minières.