Véritable révélation des dernières décennies dans l'univers des télécommunications, la fibre optique est devenue l'une des technologies de transmission les plus efficaces et les plus prisées. Elle n'a d'ailleurs plus de secret pour la technologue en génie civil Kim Raymond qui, à défaut de construire des autoroutes en béton, planifie les routes du réseau de fibre optique de Vidéotron Réseau d'affaires.

Grâce à la fibre optique, les communications voyagent beaucoup plus rapidement et beaucoup plus efficacement qu’au moyen des canaux traditionnels. Utilisée à la fois pour transmettre des données électroniques par Internet, des conversations téléphoniques ou des émissions de radio ou de télévision, cette technologie est à l’heure actuelle celle qui permet de transporter la plus grande quantité d’information.

Or, la fibre optique a besoin d’un réseau afin de transmettre les communications. C’est ici qu’intervient Kim Raymond, spécialiste de la conception pour le réseau extérieur chez Vidéotron Réseau d’affaires, un fournisseur de produits et de services en télécommunications affilié au Groupe Vidéotron. À ce jour, le réseau de l’entreprise comprend plus de 6 000 kilomètres de fibre optique au Québec, dont près de 3 000 kilomètres dans le Grand Montréal. Kim est l’une de ceux qui «bâtissent» cette autoroute de fibres, tronçon par tronçon.

«Mon travail consiste à relier plusieurs édifices ou plusieurs clients, selon le projet qui est sur la table. Je négocie également des ententes avec notre compagnie sœur, Vidéotron, afin d’utiliser une partie de son réseau câblé. J’achète les fibres nécessaires à la réalisation du projet ou même davantage en prévision de l’extension du réseau. En fait, je connecte les gens les uns aux autres!»

Par exemple, Kim a collaboré à l’installation d’un réseau privé de fibre optique reliant les différentes écoles d’une commission scolaire. De leur salle de classe, les élèves ont ainsi rapidement accès aux applications multimédia, à l’inforoute et aux nouvelles technologies de l’information et des communications.

À l’image des échangeurs routiers, Kim doit aussi prévoir le raccordement des câbles. «Il faut faire exécuter des travaux d’épissures par fusion, c’est-à-dire relier les câbles de fibre optique les uns aux autres en fonction du trajet déterminé. Je dois demander l’exécution de ces travaux au fournisseur du réseau lorsque nécessaire.» Kim demande en quelque sorte la permission de faire cohabiter ses câbles avec ceux d’un fournisseur sur une distance de quelques kilomètres, par exemple.