Sans l'apport de Susanne Beck, Brooklyn North Software Works serait contrainte de cesser rapidement ses activités commerciales. En effet, elle relève de nombreux défis dans le cadre de son travail : gérer le réseau Windows NT de l'entreprise, régler les problèmes informatiques et implanter les modifications apportées aux bases de données.


Brooklyn North est une petite entreprise de Halifax qui met au point des applications pour aider les compagnies à se servir d’Internet comme outil commercial. L’entreprise gère un réseau ainsi qu’un parc informatique de quelque 25 ordinateurs, et Susanne est responsable de vérifier la communication entre les postes de travail de même qu’entre chaque ordinateur et Internet.

Elle qualifie son travail de «quelque peu schizophrène», car, en plus d’être responsable du réseau et du soutien aux utilisateurs du système, elle doit également extraire des renseignements d’une base de données et faire de la programmation en langage Visual Basic.

Susanne forme à elle seule l’équipe de soutien informatique et elle s’occupe de tout, depuis la résolution de problèmes relatifs au matériel jusqu’à la fourniture de nouveaux mots de passe et à la réparation du réseau.

«Une de mes principales responsabilités est de venir en aide aux autres employés dans l’entreprise. Bien entendu, mon travail d’entretien du réseau est très important. C’est également sur ce plan que j’ai le plus de craintes; je consacre donc beaucoup de temps à l’étude du réseau.»

Dès ses débuts dans l’entreprise, elle a été confrontée à une crise de taille. «Ne sachant pas que le fait d’envoyer une masse de messages électroniques en peu de temps pouvait bloquer notre serveur, j’ai procédé à ma vérification du matin et je me suis rendu compte que le serveur ne répondait pas. Nos employés n’avaient donc pas accès à Internet. Maintenant que je sais comment corriger le problème, c’est très simple. Mais, la première fois, je ne me suis pas sentie bien pendant une bonne heure avant que je finisse par trouver progressivement une solution au problème.»

Ce que Susanne apprécie le moins de son travail, c’est l’impression de ne jamais en savoir assez. D’un autre côté, «si je savais tout, je m’ennuierais», affirme-t-elle.