Une armée est pratiquement réduite à l'impuissance sans armes fonctionnelles. Des officiers comme l'adjudant-maître Kipp Steed, 40 ans, veillent à ce que l'équipement fonctionne correctement et en toute sécurité.

«Nous réparons, modifions et vérifions toutes les armes terrestres des Forces armées canadiennes, depuis les fusils de calibre .22 jusqu’aux pièces d’artillerie», explique Kipp.

Tous les techniciens d’armes effectuent l’entretien et la réparation d’armes légères. Ils travaillent sur des systèmes d’armes plus puissants et plus spécialisés selon leurs aptitudes et leur affectation.

Sur la base militaire, les techniciens d’armes travaillent en atelier, alors que sur le terrain, leurs conditions de travail peuvent se révéler beaucoup plus difficiles

Vu la diversité de la gamme d’équipement avec laquelle ils doivent composer ainsi que le nombre de problèmes potentiels qu’ils peuvent être appelés à régler, le travail des techniciens n’est jamais routinier.

«À mesure que l’équipement vieillit, certaines pièces se brisent, explique Kipp. Dans le cas des armes moins récentes, un des techniciens a sûrement déjà eu à régler le problème. On sait donc comment effectuer la réparation. Par contre, pour de l’équipement plus récent, on doit souvent poser un diagnostic; c’est là que nous avons recours à la formation que nous avons reçue.»

Les techniciens d’armes travaillent sur des systèmes électriques, électroniques et mécaniques. Les composants électriques jouent un rôle très important dans certains systèmes modernes. C’est le cas du nouveau véhicule de reconnaissance, appelé Coyote, dont la pièce d’artillerie fonctionne par commande électrique.