Notre société moderne dépend énormément des cartes géographiques et de la cartographie. Sur le plan culturel, nous préconisons la mobilité et le transport. De toutes les régions du Canada, ces valeurs semblent ancrées dans les zones côtières des Maritimes comme nulle part ailleurs. David Cody, un technicien en systèmes d'information géographique, travaille pour le gouvernement de la Nouvelle-Écosse.


David, 46 ans, travaille au Centre de la géomatique du gouvernement de la Nouvelle-Écosse. Comptant plusieurs années d’expérience en photogrammétrie (l’art et la science de la production de cartes à partir de photos aériennes), il a été chargé d’un projet complexe de cartographie. En effet, il faut réaliser 117 cartes - à une échelle de 1:50 000 - du territoire délimité par la côte et la limite côtière, située à 19,2 km plus loin dans l’océan.

Le mandat, qui exige un travail colossal de coordination des données et des ressources humaines, devrait prendre fin au printemps 2000. «Le projet nécessite beaucoup de travail de contrôle de la qualité, de sous-traitance et d’élaboration de spécifications. Il faut aussi un peu de programmation et beaucoup de paperasse», explique David.

Ce projet fait appel aux photographies aériennes récentes, aux cartes existantes - telles que celles produites à partir des bases de données topographiques et forestières de la Nouvelle-Écosse - ainsi qu’aux schémas du Service hydrographique du Canada. Fusionner toutes ces données est un travail délicat, car les cartes n’ont pas toutes été créées pour les mêmes fins et ne sont donc pas toutes tracées à la même échelle.

David est également responsable de l’organisation du travail des divers sous-traitants qui participent au projet. De plus, il doit vérifier que tout le travail qu’ils effectuent respecte les normes établies.